Le triangle est un instrument de musique à part entière, bien que souvent, il est relégué aux derniers plans. Généralement, lors des auditions, ce sont ceux qui n’ont pas véritablement de spécialité qui tiennent le triangle. Et pour cause, pas besoin d’une connaissance très poussée n’en musique pour le manier. Il suffit de le tenir à une bonne hauteur et de taper le triangle contre sa baguette. Et son emplacement prouve encore plus sa moindre importance aux yeux de toute la troupe. Le triangle est le plus souvent situé très en arrière, au fond de la scène : là où personne ne peut jamais véritablement le voir.
Mais attention, il n’en demeure pas moins que le triangle est d’une grande importance dans une troupe de musique.
Cela donne le ton
Le triangle donne le ton aux autres musiciens. Il marque notamment le début et la fin de la symphonie. C’est beaucoup plus esthétique que de compter un deux trois lors de la représentation sur scène.
Malgré les idées reçues, il faut tout de même certaines qualités pour manier le triangle à la perfection et assurer la qualité de la représentation. Vous devez être une personne, qui sait faire preuve de minutie et qui faire preuve de patience. Le manieur de ce genre d’instrument doit être une personne qui a le sens de l’écoute et qui saura compter les mesures. Ainsi, il ne ratera pas le bon moment pour sonner sa petite alarme.
Cela finit la symphonie
Au cours d’une symphonie, il peut arriver que le triangle intervienne plusieurs fois. Bien souvent en effet, les artistes utilisent cet instrument afin de peaufiner au mieux leur œuvre. La sonorité de ce dernier apporte une petite touche personnelle qui finit les notes de musique.
Mais en tous les cas, comme le triangle n’intervient pas tout le temps au cours de la symphonie, celui ou celle qui le manie doit être toujours aux aguets et suivre le rythme de la mélodie. Et en règle générale, le triangle ne doit sonner plus de 10 fois d’affilées dans une même symphonie. Tout dépend des directives du maître d’orchestres.